Artistes en Seine le 16 juin

Ça voyage d’Est en Ouest, c’est tzigane, yiddish, klezmer, manouche ou irlandais…..

c’est festif, teinté d’ornements sans fioritures

Des musiques venues des tréfonds des âmes vagabondes…

Les Greniers, des espaces de rêves et de liberté. Des duos de personnages cinématographiques, tantôt rêveurs, tantôt joueurs, tantôt dansants, se créent devant un mur de cartons.

1 Spectacle pour 2 femmes et 30 cartons 

La performance met en jeu deux personnages, vêtus d’écorces, de grelots scintillants, de heaume à poèmes ou autres chapeaux extraordinaires. Féerique et étrange, la déambulation de ces deux êtres viendra habitée une rue, un hall, un champ ou une cour le temps d’un rêve…pour les grands et les petits.

2^ème session

IMPRO EXPÉRIMENTAL, à la croisée des chemins de Tunisie et d’Australie. Démarches félines, voix puissantes et mélodiques, Camille et In’tissar chantent leur soul sauvage et déstructurée impro comme une ode au métissage.

« Quelle est cette figure d’autorité qui marche ? Et qui se cache sous cette cape, prêt à jaillir ? Il bat l’espace. Les mots scandés rythment les pas du danseur. Ils s’inspirent de la poésie performative de Ghérasim Luca. « Je suis, la trace, je vous suis à la trace, pas à pas, à passer, repasser, pas r’passer par là. Envie, de vider, vider le sens, ces sens…ations, c’est sansas, danser c’est insensé ». C’est un personnage totalement con-centré, qui chemine et pense par le pas, mais en même temps dé-centré, mis en mouvement par l’espace qui l’entoure et par le désir de se libérer »

Trio chorégraphique, dansé en zentaï (justaucorps entier recouvrant également tête & bras). D’emblée, ce costume donne aux danseurs l’apparence des personnages du peintre et performer américain Keith Haring. A l’instar des premières danses urbaines, DKD se danse sur une scène en carton posée à même le sol, un ghetto-blaster comme sono. La musique qui les accompagne, couvre une période partant des années 80 à nos jours, dans une pulsation qui est celle du mouvement de la danse. D K D est tel un happening, qui apparaît dans l’espace public, de façon simple et joyeuse. Il y a dans D K D le rythme de la vie qui traversa l’art de Keith Haring, qu’il a si bien décrit dans son livre – notre scénario pour D K D – : Dance.

Psych Rock/shoegazing

Le jeune quattuor normand puise ses inspirations dans des références de l’indie rock. Brian Jonestown Massacre ou encore les Cold War Kids sont cités. Les harmonies vocales des jeunes musiciens résonnent déjà comme une vraie marque de fabrique.

2^ème session