Abeilles et mouches – Au bassin – Clotilde Prévost
A propos de l’oeuvre
Les œuvres s’inscrivent dans la thématique alliant nature et minéralité au sein de notre patrimoine : ce sont des sculptures aux structures légères faites de métal, miroirs et accessoires. Les reflets dans leurs yeux et leurs ailes jouent avec l’environnement : une fenêtre, un bout de mur, un chemin, une perspective, des passants, notre reflet… Le passant s’en étonne et aime s’y regarder.
La grandeur d’Abeilles et Mouches exprime leur importance vitale à travers la biodiversité.
A propos de l’artiste
Artiste pluridisciplinaire, Clotilde Prévost s’inspire de l’univers de la création à travers les œuvres de nombreux créateurs et artistes (Calder, Miro, Pol Bury). Ses sculptures animalières interagissent avec les lieux, le passant, le visiteur.. L’artiste intervient en milieu urbain, en investissant particulièrement les lieux patrimoniaux, les parcs et les jardins des villes. Elle choisit souvent de rendre hommage aux espèces menacées dans des lieux protégés et privilégiés. Dans ces interventions, les œuvres se révèlent comme faisant partie intégrante de l’environnement.
Ses peintures et photographies autour du thème de l’eau et des miroirs explorent des images en mouvement proche de l’anamorphose, à la recherche de signes et de sensations, sur des supports polymorphes, sériels et symboliques.
L’artiste cherche également à associer le son à ses sculptures, les arts plastiques et la musique obéissant à un même principe de répétition rythmique. C’est ainsi que des performances musicales ont été créées en collaboration avec Anouch Donabédian-Krikorian, faisant intervenir le Kamantcha et la voix (chant et poésie).
Anouch Donabédian-Krikorian est une conteuse et musicienne arménienne pratiquant le Kamantcha. Elle a un goût prononcé pour les intervalles anciens, la musique modale et monodique, qui s’épanouit dans l’intimité de l’instant et interprète en solo la musique traditionnelle, monodique et non harmonisée. Le **kamantcha**, vièle à archet jouée aussi en Iran, était l’instrument de prédilection des troubadours du Caucase, Sayat Nova (poète du 18è s.) en décrivait la beauté et les vertus curatives de ses sonorités.
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